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Pourquoi devenir visible sur internet ?

Pourquoi devenir visible sur internet et surtout quels en sont les intérêts ?

Être visible sur internet est une réelle préoccupation des sociétés possédant une empreinte digitale. Mais au final, pourquoi être visible et comment réussir à l’être sur internet ?

Le Graal étant cette fameuse première page Google sur ses mots-clés !

La visibilité sur internet • Dans quel but ?

Plus de 23 millions d’internautes français dont environ 80% consultent les réseaux sociaux. 10% du temps passé sur le net est consacré à ces médias sociaux, et 1/3 des internautes traitent plus de 20 recherches par jour via un moteur en ligne. On comprendra aisément qu’avant d’aborder les principes de la visibilité, il est indispensable d’avoir une vision claire de ses objectifs et de sa présence sur la toile.

Quelles sont les attentes des sociétés et comment devient-on visible sur le net ?

Quelques points sur la visibilité :

  • On attend qu’elle amène à l’existence une société ou une quelconque entité / structure / indépendant… sur internet.
  • On souhaite parvenir à être visible au fur et à mesure de l’apport de contenus publiés.
  • La visibilité sert aussi à se démarquer de la concurrence.
  • Au travers de la qualité des publications et de leur rythme, elle permet de gagner des rangs au travers des résultats des moteurs de recherche.

Comment devient-on visible sur internet ?

  • La première étape consiste à établir votre identité, votre expertise, l’ensemble de votre offre et d’autres éléments qu’on appellera statiques. Ils seront nécessaires pour assurer son référencement sur internet, et en l’occurrence sa visibilité.
  • La seconde étape concerne le contenu qui sera rédigé et publié depuis votre blog, c’est à dire la partie multimédia qui se compose de textes, d’images, de sons et de vidéos. On nomme ces contenus les éléments dynamiques du site/blog. Ils nécessitent l’insertion de mots-clés reliés à votre activité, pour assurer un référencement optimisé de vos contenus.
  • La troisième étape, sera elle externe à votre site et aura trait à tout ce qui concerne les partages via les réseaux sociaux et/ou les campagnes ads nécessaires pour apporter du trafic vers votre  site. On appelle ces actions les leviers.

Les différents leviers sont la touche finale et récurrente pour assurer la croissance de votre visibilité

Le partage des contenus via les réseaux sociaux.

La création d’une page Facebook

Le référencement auprès des annuaires

La rédaction en tant qu’incité sur d’autres supports

Les partages de liens avec d’autres sites ou partenaires etc…

Les différents référencements pour être visible sur internet

Référencement naturel

Le référencement naturel consiste à insérer ses mots-clés au sein de contenus rédigés naturellement et sans artifices. Entendons par là qu’il ne faut chercher à trop optimiser mais à être naturel dans sa rédaction. Ce type de référencement fait appel à du bon sens rédactionnel et s’inscrit dans la durée.

Référencement payant

Il fait appel à la mise en place d’une campagne en payant un coup au mot-clé. Les liens payés apparaissent ainsi en haut de page et à droite sur les pages de résultats Google, selon les mots-clés payés et saisis par les internautes. La particularité du référencement payant est d’accélérer son positionnement et sa visibilité, pour booster son trafic. Attention néanmoins à ne pas être dépendant du payant, sous peine de vite redescendre dans les résultats de recherche

Retenez surtout un travail interne et externe à votre site pour gagner en visibilité. Et pensez naturel !

En conclusion

Être visible sur internet part d’une base et d’un socle relativement simple à mettre en place. Les informations statiques sont primordiales pour annoncer aux internautes son identité. C’est ensuite le contenu qui participera peu à peu au référencement du site et donc à sa visibilité au sein des requêtes.

Tout ce qui concerne les actions externes comme les partages via les réseaux sociaux sont des forts leviers de visibilité, notamment via Twitter qui permet un partage immédiat auprès de ses abonnés. Par ailleurs, et même si vous n’êtes pas classé dans les premières pages de Google, les réseaux sociaux vous aideront à être visible auprès de vos amis et de vos abonnés. Eux-mêmes pouvant repartager vos contenus au passage.

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Infobésité : A qui profite le surcroit d’information ?

L’infobésité ou surabondance de contenu circulant sur les autoroutes du net, continue de remplir les fibres des data-centers

En plus d’être énergivore, les data-centers fonctionnent non-stop pour engranger, diffuser, partager et soi-disant protéger vos données. Je me souviens des disques durs où pour chaque modèle on avait droit à un bouton on/off !

Aujourd’hui ils sont tous reliés au secteur 24h/24 et indirectement reliés à internet via votre ordinateur… qui lui-même reste connecté en permanence. Tous ces giga-octets renferment de précieuses données, où circulent votre vie privée et votre vie professionnelle. Elles sont ainsi à la portée de n’importe qu’elle pirate mal intentionné et de votre FAI, qui ne peut en refuser l’accès aux autorités si besoin est ! Tout ceci est vertigineux, et ça fait peur de savoir que notre vie, pour ceux qui la stocke sur leur ordinateur, est exposée ainsi au monde.

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Existe t-il une réelle sécurité pour cela ? On vous dira que oui, et d’autres vous diront que c’est invraisemblable quand on voit que Google ne laisse même plus un utilisateur télécharger une application, sans lui demander ouvertement un accès à son smartphone ou ordinateur, et bien entendu chacun des faits et gestes qui vont avec; déplacements, téléchargements, données sensibles etc… Tout le monde le savait dans sa barbe, et à présent on peut en parler et le montrer sans en rougir.

Mais à quoi servent toutes ces données récupérées ?

L’infobésité !

Il y a des années de ça, on vous payait pour écrire, pour livrer un contenu ou une étude. Bien entendu c’est toujours le cas, mais avec internet et les réseaux sociaux, c’est devenu un système inversé ! Vous produisez gratuitement du contenu et le web l’analyse, le décortique, le stocke et s’en sert en retour pour vous cataloguez et vous vendre tout un tas de services. A cela s’ajoute le big data, qui servira à analyser en temps réel ces quantités d’informations pour affiner les offres et les services des entreprises. Un monde de consommation outrancier !

De nombreuses sociétés assurent la collecte des données pour s’assurer des bases de connaissances dans tous les domaines confondus. Certaines de ces sociétés gèrent et stockent ces données dans le but de les traiter pour des besoins précis en matière d’offre de service et de commercialisation de produits. Le monde du e-commerce affine déjà ses offres en fonction des visites, des simples consultations de fiches articles etc… rien ne semble vouloir échapper aux acteurs du net.

Derrière l’infobésité

Si on creuse plus profondément dans l’infobésité pour savoir à qui elle profite, elle ne saurait se cacher face vis à vis des services de renseignements, des grands groupes et de ceux pour qui l’argent est une finalité. Pouvoir tout connaitre sur tout le monde, est un moyen de contrôle absolu sur la population dans chacun de ses faits et gestes. N’y a t-il que le commerce pour en tirer profit ?

A vous de réfléchir à tout cela et d’en tirer vos conclusions. L’explosion démographique, le dérèglement climatique, les manipulations génétiques et tout un tas de paramètres sont là sous nos yeux. Que cache ce qui semble être anondin ?

On pourrait se contenter de l’infobésité en tant  que tel ! mais n’y a t-il pas autre chose derrière tout ceci ?

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La conversation et l’engagement sur Twitter !

Comment tirer profit de la conversation et de l’engagement sur Twitter ?

Le réseau social à l’oiseau bleu est une formidable plateforme conversationnelle pour les entreprises comme pour les indépendants. Il a mis un long moment avant de s’imposer comme un réseau incontournable en France, mais à présent il est devenu indispensable à toute personne ou société, désireuse de construire son empreinte digitale.
De nombreux internautes se posent régulièrement la question de savoir comment construire une communauté sur Twitter et comment l’engager ! à l’instar des « 10 points pour tirer profit… » je préfère rentrer dans le vif du sujet et aborder la construction d’une communauté.

Construire sa communauté et l’engager sur Twitter

Avant toutes choses, il nécessaire de se spécialiser sur une thématique… et si par hasard vous choisissez la mouvance social media, soyez producteur de contenu plus que relayeur.

1. Produire du contenu

Dans un premier temps il est indispensable de partir d’un support qui sera votre blog, ou un (voir plusieurs) blog collaboratif sur lequel vous participerez. En produisant du contenu, vous allez vous garantir une exclusivité rédactionnelle en apportant votre vision sur l’actualité, et sur le monde du social media en général.

Sachez que de nombreux blogs référents sont ouverts aux rédacteurs comme le Journal du Net notamment mais également de nombreux autres. Il vous appartient de choisir les bons et de tenir une cadence de rédaction qui peut aller de 1 à 2 posts par semaine, surtout si vous démarrez et que vous souhaitez créez rapidement un lectorat qui deviendra votre communauté.

Choisissez des sujets décalés pour aborder ce que d’autres survolent ou ce qui vous semble léger en y apportant de la profondeur. Alterner entre article court et article plus long. Certains préfèrent la lecture diagonale ou être informé brièvement de l’information pour être à jour.

2. Construire sa timeline

Si vous avez un compte Twitter ! ce que je suppose, prenez-le temps d’observer des comptes similaires au vôtre. Regardez comment certains profils interagissent dans la timeline, voir si ils partagent, si ils relaient uniquement leurs contenus etc… Il est à mon sens important  de ne pas se donner une aura et de ne pas hésiter à partager les billets pertinents de vos confrères et/ou de vos followers. En agissant ainsi on pourra vous remercier et vous suivre en retour. C’est le premier niveau d’interaction sur Twitter. Vous pouvez également retweeter ! à la différence d’un relai depuis la source, vous partagez ici directement l’auteur et son post. C’est un principe plus apprécié par certains internautes.

3. Relayer son contenu

Les réseaux sociaux sont très chronophages ! il ne faut pas se laisser prendre par la douce mélodie des notifications et du temps pris à partager votre contenu sur les réseaux un à un. Utilisez des outils comme Buffer, Over-Graph, Sociallymap ou autres… qui permettent le partage de vos articles à heures programmées, et sur plusieurs supports en simultané. Il ne s’agit pas d’automatiser sauvagement mais de rentabiliser le temps à votre disposition. C’est dans un second temps qu’interviendra l’aspect conversationnel.

4. Converser avec ses followers

Il est important d’entretenir un rapport avec sa communauté, ses followers ! N’hésitez pas pour cela, à remercier ceux qui partagent vos contenus et surveillez attentivement vos abonnés qui assurent pour vous de nombreux relais. Ces followers sont le fond de votre viralité, et c’est donc grâce à eux que vous étendez votre expertise. N’hésitez pas à les récompenser par un tweet personnalisé ou un visuel personnalisé à leur attention. C’est pas compliqué et ça marque les esprits… car rare sont ceux qui le font.

Si vous souhaitez entrer dans un aspect conversationnel plus personnel, privilégiez les heures en soirée et ne déviez pas trop de votre ligne professionnelle. Il est plus prudent de se limiter parfois à quelques échanges amicaux que de rentrer dans une tirade sans fin. A ce titre vous pouvez tout à fait créer un compte perso en parallèle, et le signaler en tant que tel en ajoutant compte perso dans votre bio en plus d’un lien vers le compte pro. Vous éviterez ainsi que mélanger les discussions très personnelles à votre compte pro.

Converser avec ses followers, c’est aussi s’intéresser à ce qu’ils diffusent, en posant des questions, des compléments d’infos, en les encourageants sur leur travail etc… ce sont des points sur lesquels on créé de l’engagement. Partager un post en mentionnant que vous avez été sensible au contenu est beaucoup plus engageant. Il s’agit ici de reconnaitre aussi les valeurs de vos confrères.

Tirez profit de sa communauté en augmentant l’engagement

C’est un peu le point sur lequel je souhaitais parvenir. Construire une communauté, partager et relayer… tout le monde sait le faire plus ou moins. Cependant il y a une dimension qui est rarement abordée sur la notion d’engagement ! c’est la rencontre avec sa communauté ou tout au moins certains membres. Ceci afin de créer une soudure et permettre des échanges et des partages plus fréquents.

Comment ?

En créant des petites rencontres locales (autour de vous) vous parviendrez à en savoir plus sur vos abonnés, le simple fait de les connaitre, d’en apprendre un peu plus sur eux, leurs activités etc… sont des points qui vont au delà du simple engagement online. Le offline et un terrain très peu exploité… sans doute encore un maque de temps pour beaucoup mais ne le négligez pas car il est porteur de rencontrer les gens et de créer des liens. Vous verrez que de retour à la maison s’en suivra parfois des partages plus nombreux par simple affinité.

La communication n’a de véritable sens qu’en passant au moins une fois par l’IRL (In Real Life) ! c’est un principe engageant trop souvent négligé et qui apporte d’énormes avantages à tout point de vue.

En Conclusion

Voilà un petit billet qui dresse une vision simple et sans rentrer trop dans les détails. Il faudra retenir les éléments fondamentaux comme le fait de partager aussi les posts de vos confrères, savoir les remercier etc… En sus il ne faudra pas négliger de partir à la rencontre de votre communauté, c’est un levier très puissant si on l’expérimente. D’ailleurs il peut être vu depuis votre blog également, en y invitant vos lecteurs les plus assidus (ils peuvent ne pas être présent sur Twitter parfois).

Ainsi tirez profit de cet engagement et de ces conversations sur Twitter, ils vous amèneront un peu plus loin dans vos liens à tisser avec votre communauté.

Engagez-vous !

 

 

Community-management-condamnation-ReflexeMedia

La condamnation du community management !

La condamnation du community management ! Quand tout devient payant… comment sortir de cette prison ?

Voilà que tout devient payant pour être vu… et le community manager, lui ! risque d’être mis à l’ombre

Animateur de communauté à perpétuité

Community-Manager-condamné

La bonne blague s’esclaffe le community manager ! J’aimerais bien faire un peu autre chose qu’animer dans le fond, car comment vendre la difficulté croissante de l’engagement ? Où cherchez la manne parmi les internautes connectés au réseau des réseaux ? tout devient payant pour être visible, et plus ça va, plus les faiseurs de la pluie et du beau temps du net s’y collent.  Aucun moyen d’être vu sans raquer un minimum, si ce n’est en utilisant intelligemment les réseaux sociaux, et via aussi son propre réseau de connaissances.

Comment ne pas être enfermé à perpétuité dans l’animation de communautés ? Il faut vite sortir de cette spirale avant que tout devienne payant, car les entreprises n’auront pas toute la main prête à dégainer le sou. Et le métier de community manager risque de prendre une claque si on ne se spécialise pas un peu vers le marketing digital et les notions de rentabilité de l’entreprise. Le fun,  c’est périodique et ce n’est pas qualitatif, sauf chez ceux qui maintiennent des gros budgets de communication, et encore ! Combien de temps va tenir l’histoire si on n’a pas de réels clients en face et un minimum de récurrence ? Faire acte de présence, oui mais jusqu’où ?

On voudra peut-être des community managers plus « intelligents », et sans doute avec un réseau personnel conséquent pour tenter un premier pas vers le like amical de bonne guerre (ça s’est vu)… et quoiqu’on en dise c’est omniprésent au quotidien ! Pure hypothèse ? néanmoins à y voir de plus près, la communication online prend et prendra la même direction que le print en terme de budget. Le gratuit commence vraiment à être relégué et les blogs n’adoptant pas de modèle économique qui rapporte au grand Google, se voient déjà peu à peu rétrogradés.

Les solutions restent minimes !

Même si elles existent, elles non plus ne sont sans doute pas gratuites. Il faut relativiser néanmoins car à choisir dans le monde du payant, autant le faire avec intelligence et que ça puisse rapporter un peu de lectorat en maximisant sa présence. C’est aussi ce que tout le monde souhaite, il faut donc être serein et réaliste… il faut écrire, travailler, être un peu créatif et apprendre par l’expérience et les erreurs. Il faut pousser un peu sur les réseaux où le partage est présent comme Twitter. Il faut apprendre à se tisser son réseau avec des profils tournant autour des thématiques abordées, et y privilégier surtout ceux qui assurent du partage en retweetant.

Petite parenthèse quand on cherche dans la gratuité et l’économie substantielle : S’il faut pousser un peu, certains parleront et feront ressortir le spam, le flood et que sais-je encore sur les pratiques marketing et celles assimilées, mais après tout ! si certains préfèrent payer au roi des réseaux de coquettes sommes d’argent pour un ciblage plus que moyen, ça les regarde. Il faudra juste éviter ainsi de crier sur les toits que tout système d’engagement, de gain de fans ou bien de recherche de likes, est bien mieux que de faire comme ceci ou comme cela ! Allons ! un peu de bon sens. Quel est le résultat ? Avez-vous un véritable engagement par la suite ? Vous payez pour des fans ? mais où sont-ils passés ensuite ? vous échanger des likes ? où passent les likeurs ? Où passe tout ce monde ? amis, likeurs de passage… tout est une différence entre gratuit et payant avec les mêmes êtres humains derrière, et le gain est parfois quasi nul ! Seuls les amis restent parfois les plus engagés ! Mais là se glissera aussi la critique.

En clair ! et si on regarde les résultats, ils ne sont pas meilleurs dans un cas ou dans un autre, c’est juste un combat entre le gratuit et le payant et les pratiques pros contre des pratiques jugées parfois inacceptables… bien que nombreux sont ceux qui les utilisent, sans le crier sur les toits !

Travailler sur le long terme… Tout le monde le dit, et à juste titre d’ailleurs…

…mais votre boss, il en pense quoi quand vous lui dites qu’il devra attendre un R.O.I. dans 1, 2 voir 3 ans ? C’est là qu’il faut évangéliser et savoir prendre position.

Les solutions semblent donc alors ailleurs que dans la précipitation… il faut de la patience et travailler sans esprit de compétition. Le manque à gagner se trouve dans l’évangélisation, dans le martèlement, non pas des les pratiques d’acquisition, mais dans la prise de parole pour faire état de la nécessité à travailler en profondeur et sur la durée. Ne pas attendre un résultat du jour au lendemain, sinon on a vite fait d’avoir recours aux stéroïdes du social media ou aux pilules miracles. Elles, qui rapporteront bien plus d’argent au passage à ceux qui se seront engouffrés dans leurs ventes… la critique leur passe au dessus de la tête depuis des lustres. Ils gagnent de l’argent en vous vendant du rêve, et vous, vous trimez ! c’est la triste vérité ! Elle se vérifie dans quasiment tous les domaines du business.

Alors pour sortir de prison…. attendez de purger votre peine dans la patience et vous verrez qu’au bout, vous finirez par émerger si votre travail s’inscrit dans la qualité et la durée

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Facebook vers le tout payant !

Que va devenir Facebook pour le community manager ou le webmarketeur indépendant ?

Devant sans cesse faire face à la baisse du reach organique et avec ça le payant, où va Facebook ? Va t’il devenir un réseau privé, un endroit où Mark jouera un peu plus chaque jour avec les profils qui sont tout de même la raison d’être de son outil ? L’annonce de la fin du like-gating pour le 5 novembre, va avec tout ça en rajouter une couche pour les acteurs du social media … quel attrait va t’il rester pour les profils qui usent du réseau des réseaux ?

Il est clair que Facebook semble prendre la voie du tout-payant ! et je doute fort que ça s’arrange avec le temps. J’imagine que ceux qui ont des portefeuilles bien garnis pestent contre ceux qui ne mettent pas un rond dans la visibilité qu’ils recherchent… et qui eux, réussissaient jusque là à sans doute progresser avec leurs contenus. Simple supposition, mais qui ne serait pas infondée à en juger des écarts qui vont se creuser entre les grosses marques et les petits acteurs du net. Cependant une question demeure sur beaucoup de lèvres; peut-on réellement se passer de Facebook pour gagner en visibilité ? On a envie de dire oui par révolte, mais objectivement parlant où aller pour le remplacer ? Twitter est complémentaire et Google Plus est davantage spécialisé et peut-être encore un peu en retard sur l’attraction qu’il a auprès des internautes. Je n’irais pas jusqu’à dire qu’il est désert ou qu’il va disparaitre, on l’a répéter assez souvent et à ce jeu-là il est plus prudent de dire wait and see !

Facebook vers le tout payant !

C’est donc un fait que Facebook s’oriente peu à peu vers le tout-payant ! Disons que le gratuit ne laisse de place qu’aux partages entre amis, et si il est question de points communs entre nos  centres d’intérêts. Facebook a donc peaufiner de mois en mois, d’années en années son réseau pour l’amener là où il le souhaitait, et surtout après avoir dépassé le stade du milliard d’utilisateur, soit un gros 15% de la population mondiale si on raisonne sur la base d’une personne = 1 profil unique. C’est tout simplement énorme et je ne sais pas si un réseau naissant pourrait y parvenir aujourd’hui.

Ce qui est intéressant dans cette sphère, ce serait de chercher à comprendre comment Facebook peut tenir les consommateurs au centre du réseau, pour conserver l’attrait des marques afin qu’elles communiquent. On sait pertinemment que l’attrait de l’utilisateur lambda s’effriterait si quelques fonctionnalités ne restaient pas à disposition, néanmoins il est entre 2 eaux. Le réseau Facebook n’apporte pas vraiment une plus value pour le consommateur, car si être fan d’une page peut sembler fun, elle ne génère pas un véritable business en terme de ventes directes. Un consommateur ne se renseigne pas forcément chez la marque directement, du fait de son d’objectivité. Il préfère à la la limite les groupes dédiés à un produit ou à une famille de produit, où là il peut obtenir les renseignements auprès de véritables utilisateurs. C’est pourquoi je ne comprends pas très bien pourquoi les groupes ne sont pas plus exploités que ça !

On approche du 5 novembre et à partir de là les acteurs de jeux-concours vont devoir sortir leurs armes pour répondre à la fin du like-gating. Des parades il y en aura, mais est-ce que ça va suffire pour tenir le jeu-concours sous une forme différente. Va t’on davantage se rapprocher du qualitatif au dépend du quantitatif ? Quand un réseau social décide de faire payer sa visibilité, il y a de fortes chances que des plumes soient laissés en route. J’imagine pas très bien une marque qui payerait 2 fois plus pour 2 fois moins de rendement qu’auparavant (j’entends par rendement un résultat chiffré déduction faite du qualitatif) …. c’est ce qui nous est arrivé à nous avec la crise, travailler 2 fois plus pour gagner 2 fois moins.

Le débat est alors ouvert car je n’ai pas de réelle réponse à apporter à ce système du tout-payant, quand par la même occasion des pratiques vont êtres supprimés comme le like-gating.

D’un côté le consommateur, de l’autre la marque ! qui va profiter de quoi ?

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Twitter reste notre meilleur allié social media !

Chaque business se doit d’avoir un modèle économique pour assurer sa pérennité ! et c’est la même chose pour nos chers réseaux sociaux

Fort heureusement pour nous, il y a des sociétés qui pendant quelques années nous offrent la gratuité de leurs services. Ensuite il est tout à fait légitime et logique pour elles de basculer sur un modèle payant, afin de continuer à exister sur la toile. Ce sont nos vilaines habitudes à la gratuité qui sont bousculées, lorsqu’elles changent et deviennent payantes ça irrite un peu le portefeuille !

Ce qu’il en est de Facebook

La problématique avec les réseaux sociaux, c’est que la gratuité nous a toujours permis jusqu’ici de partager et de nous assurer un minimum de visibilité. Et à présent il semble que ce temps soit révolu, il est de mise depuis quelques temps maintenant de mettre la main au porte-monnaie pour tout juste être vu ! un comble si on considère qu’au sein d’un réseau social, on a un cercle d’amis envers qui on aimerait bien demeurer visible sans avoir à tripoter un tas de réglages. Bon d’accord ! tous ne sont pas de vrais amis au sens propre du terme, mais tout de même ! Certains ont construit leur propre réseaux de connaissances, de socio-profils qui leur ressemble, et j’en passe !

Au bout du compte on s’attend tout de même à mettre un pied dans leur champ de vision… sauf que ! il en est tout autrement avec les nombreux changements qu’opère le réseau des réseaux. On affine les centres d’intérêts de chacun, on masque par défaut des éléments… et au final on appâte l’internaute avec un vaste territoire, où se côtoient plus d’un milliard de personnes avec des données qui les différencient en de nombreux points. Toutes ces années ont pu permettre de recenser les besoins, les désirs, les affinités, les gouts etc… etc… de chacun des membres de Facebook ! Maintenant que c’est stocké, il va falloir raqué pour aller voir être montré à ton voisin et la communauté des gens qui t’intéressent. Super ! Mais après tout, il faut bien gagner sa vie et monnayer son business pour être rentable et poursuivre l’accès à un vaste univers de services qu’offre Facebook à ce jour.

Au final ! rien à dire. C’est tout à fait normal, sauf que ça ne nous arrange pas quand on compte sur ce réseau pour vivre également.

Quel serait l’alternative pour s’offrir un peu de visibilité ?

Au niveau des réseaux sociaux, il y en a encore qui assurent une bonne visibilité pour les internautes de tout horizon ! si nous devions en retenir un parmi les nombreux existants, je dirais que ce serait Twitter. Le réseau social à l’oiseau bleu est encore celui qui ne ferme pas les portes au partage et à la visibilité, bien que cela puisse changer mais j’en doute vu qu’il n’est pas encore pleinement rentable en l’état. On pourrait parler de Google Plus mais j’ai peur qu’il soit plus restreint qu’on ne veuille bien le dire. Vous êtes automatiquement titulaire d’un compte Google Plus dès lors que vous possédez une adresse GMail… ce n’est donc pas très représentatif au final. Je dirais que les communautés sont par contre assez intéressantes, mais elles ne sont pas non plus destinées à partager de la même manière qu’une page.

Je reste donc sur Twitter, comme étant notre meilleur allié social media.

Twitter ! idéal pour partager et gagner en visibilité…  gratuitement !

Twitter demeure ce réseau social où il est encore possible de se constituer une base de contacts, sans avoir une limite fixée à 5000 où je ne sais combien d’abonnés. Chacun est libre de suivre qui il veut et réciproquement. Certes Twitter possède son modèle économique, mais il est encore loin d’être rodé tant son algorithme peine à distinguer les centres d’intérêts des profils. Faites l’essai d’allouer un petit budget pour récupérer des abonnés… vous serez surpris de constater qu’il est parfois plus pertinent d’acheter des abonnés ! j’exagère un peu mais il faudrait étudier la complexité à ressortir les centres d’intérêts sur Twitter, car un fil est ouvert et tout le monde y accède, sauf qu’il est possible que l’algorithme s’approprie un abonnement alors qu’il est volontaire et direct.

En Conclusion

Twitter a encore de beaux jours devant lui et c’est tant mieux pour nous ! Partager ses contenus doit pouvoir se faire à un endroit ou un autre gratuitement si on veut que des flux d’infos soient générés et accessibles à tous. Nombres d’acteurs font payer leur contenu, d’autre la visibilité, mais au final c’est l’accès à l’information qui nous importe et inversement le partage de notre information. Avec Twitter, on a un réseau social qui depuis le début nous assure partage et visibilité, et même si un modèle économique existe, il ne pénalise pas pour l’instant les internautes qui diffusent du contenu. Twitter reste donc notre meilleur allié social media.

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Les réseaux sociaux sont-ils dépassés ?

Etat des réseaux sociaux

Depuis sa création en 2004 Facebook est devenu aujourd’hui le maitre incontestable des réseaux sociaux. Est-il pour autant indétrônable en terme de fonctionnalités ? Si dépasser le milliard d’abonnés a fait de lui une plateforme où on échange volontiers ses contenus ; photos, articles de blogs, vidéos, etc… nombreux sont les utilisateurs qui voudraient revenir à des outils plus spécialisés, et dédiés en particulier à un univers.

C’est ici qu’interviennent les réseaux sociaux et/ou outils de niche, où l’optimisation est généralement au rendez-vous pour intéresser le passionné ou celui qui a quelque chose à apporter pour être lu/vu. On attire par exemple l’utilisateur au travers d’une solution, lui permettant de créer à la volée et de pousser la créativité sans avoir recours à des outils supplémentaires. A ce stade, il a son profil via cette solution où il peut recevoir des commentaires, des avis et échanger avec sa communauté… Facebook ne devient plus alors qu’un relai pour ses créations. Nous verrons plus bas un exemple concret sur un domaine bien précis. Les maitre-mots au travers de ces nouveaux réseaux couplés souvent à des outils, sont la simplicité d’utilisation, des fonctionnalités essentielles à l’utilisateur et le partage bien entendu.

Cependant il reste que Facebook joue un rôle important ; permettre de faire connaître ces nouveaux horizons aux internautes. Le partage étant la clé de voute de toute la toile,  même s’il est un fait qui se vérifie : ce n’est plus totalement gratuit de garantir sa visibilité, ne serait-ce qu’auprès de ses contacts. Si le réseau maitre nécessite un passage à la caisse pour s’assurer un droit de regard, il est possible que de nouveaux réseaux apparaissent sur des modèles moins contraignants, avant de basculer sur un modèle économique rentable. C’est purement hypothétique mais ça semble largement possible.

C’est ainsi que les réseaux sociaux peuvent rapidement devenir dépassés; non pas qu’ils disparaitront car le partage est leur assurance… mais qu’ils ne deviendront plus que des plateformes de relai en reléguant le social au second plan. Entendons par là que le dialogue et l’échange entre plusieurs profils pourraient s’amoindrir. Il y a d’ailleurs beaucoup de startups qui recherchent à se différencier de Facebook au travers des outils qu’ils tentent de développer, et ce pour relancer un côté social qui se perd. Les groupes pouvaient y palier mais ils sont encore relativement éloignés des forums que l’ont connait.

Seulement voilà ! Que se passe t’il ailleurs ? 

Voici donc un bref état de ce qu’il en est des réseaux sociaux. Et pour en revenir à notre titre ; est-ce que les réseaux sociaux vont être dépassés ? Il nous faudrait opérer un virage oculaire et sortir un peu du social media tel qu’on le connait simplement. La révolution pourrait venir alors du côté des objets connectés, mais quelle relation avec les réseaux sociaux me direz-vous ? Eh bien à y regarder de plus près, rien que le terme « connecté » nous laisse entrevoir une nouvelle forme de relation avec nos amis, nos contacts… et donc de nouveaux modes de partage.

Sport connecté

Un domaine qui semble bien tirer son épingle du jeu est le sport, voilà le domaine que je voulais précisément évoquer. Nombre d’objets connectés sont liés au milieu sportif, et le simple fait de pouvoir échanger ses performances, relever des défis, tout en ayant rejoint une communauté dédiée nous montre que l’échange et le partage tendent de nouveau à rapprocher des personnes rattachées à un univers ou à une niche. Au milieu de tout cela se positionne l’immensité du terrain de jeu ; l’extérieur, et à partir de là nous revenons à la base d’un contact réel qui n’est plus « virtuel ». Rester derrière son clavier peut sembler déjà révolu avec ce qui arrive… d’une part parce qu’il y a une migration d’usage de l’ordinateur au mobile, et de deux, parce que les objets connectés nous détachent d’un cloisonnement pour retrouver ses amis IRL, afin de mesurer ses performances physiques dans notre exemple.

Alors certes le sport n’est pas le seul vecteur commun qui rapproche, mais c’est un bel exemple qui montre que de nouveaux horizons sont encore à explorer au travers des connexions entre amis. À ce titre on socialise un univers précis, pour rassembler une communauté de passionnés au travers d’un outil développé par un tiers. En même temps les possibilités restent nombreuses et si le sport outdoor ne vous correspond pas, il y a encore le domaine du jeu vidéo avec ses consoles équipées de caméras aux capteurs de mouvements. La Wii avait très bien exploré le domaine avec des jeux de sports, où courir sur place dans son salon ne semblait pas vraiment ringard, car le concept avait plutôt été bien accueilli. La XBOX et la Playstation avaient de leur côté répliqué avec leurs formules, mais trop peu de jeux exploitaient réellement la détection des mouvements.

Ce n’est ici qu’un exemple, mais si on pousse la réflexion avec le temps qui est un facteur qui se consume rapidement, les internautes ont parfois besoin de se recentrer sur leurs passions pour y retrouver des semblables et partager sur des thématiques précises. Les réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter ou Google Plus pourraient devenir pour certains des espaces de second plan.

En conclusion

Pour conclure il est clair que les usages changent, les échanges évoluent et semblent se  rattachés à des domaines spécifiques pour s’installer dans la durée au travers d’une passion. Ceci implique l’étude de l’engagement sous un nouvel angle, mais même si on peut dire que les réseaux sociaux peuvent être dépassés en quelque sorte, ils resteront néanmoins des tremplins pour véhiculer ces nouveaux échanges, ce qui est très souvent perçu comme leur vocation première en lieu et place d’un dialogue entre profils. La différence résidera alors dans de nouveaux intermédiaires, au travers des objets connectés. Bien entendu d’autres exemples sont à ajouter au sport, mais cet exemple rassemble de nombreux paramètres pour faire comprendre le principe. Le fait simple de monter que la communauté se rencontre à l’extérieur et qu’elle n’est pas principalement basée sur un contenu, mais un acte sportif.