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Il est temps de créer votre groupe Facebook ?

Quel est l’intérêt de créer un groupe Facebook ?

Beaucoup se posent encore la question de l’intérêt à monter un groupe Facebook. Pourtant il existe de nombreux avantages avec un esprit communautaire parfois plus prononcé que de celui d’une page. Tout est question de sujets, de thématiques abordées et de la gestion du groupe. Avec plusieurs milliers de membres, un groupe peut vite devenir une riche niche d’informations à exploiter pour un business ou simplement pour progresser dans un univers précis. Il s’agit dés lors de rassembler des passionnés autour d’un sujet… voir de créer un espace collaboratif autour d’un produit / service.

Quelques avantages et inconvénients pour un groupe Facebook

Les différences abordées ici sont d’un point de vue utilisation et pas spécialement d’un point de vue technique.

Dressons quelques avantages et inconvénients d’un groupe Facebook.

Avantages

 Inconvénients

  • La possibilité de créer une véritable communauté
  • Les partages et l’interaction entre tous les membres. Les échanges se créés au travers du partage des membres et pas seulement des administrateurs.
  • La possibilité de recueillir des statistiques grâce à des outils comme Grytics notamment.
  • Récolter des informations pertinentes à mesure que la communauté grandie.
  • La privatisation du groupe au delà de 200 membres
  • Une présence plus prononcé est nécessaire pour modérer les posts, quand le groupe atteint un certain nombres d’abonnés.
  • La gestion des publications qui se perdent très vite dans le fil

Ce sont ici quelques points non exhaustifs, mais vous découvrirez rapidement par vous-même les intérêts que peuvent vous offrir un groupe.

Créer votre groupe Facebook

Pour créer un groupe c’est très simple. Rendez-vous sur votre profil perso et cliquer sur l’onglet « plus » sous votre cover, et ensuite sur Groupe. Là vous devriez avoir un bouton « Créer un groupe » – Cliquez dessus.

Vous arriverez ensuite sur cette boite de dialogue :

Créer un groupe

Remplissez le nom de votre groupe en veillant à ce qu’il soit représentatif de votre thématique. Démarrez en ajouter une seule personne, par exemple un ami proche, le temps que vous peaufiniez vos détails comme le choix d’une cover et différents éléments à ajuster. Si vous souhaitez ajouter le groupe à vos favoris, laissez la case cochée. Vous retrouverez plus facilement votre groupe depuis votre menu latérale à gauche.

Choisissez à présent le paramètre de confidentialité Public pour démarrer, il vous offrira plus de visibilité sur vos publications pour attirer vos premiers abonnés. A partir de 200 membres il faudra de toute façon basculer sur un paramètre plus restrictif comme Fermé ou Secret (Préférez Fermé à Secret si vous souhaitez être trouvé lors de recherches de la part d’internautes)

Cliquez sur créer quand tout est rempli et laissez-vous guider pour la suite.

Sur la page suivante vous aurez plusieurs choses à renseigner :

  • Ajouter une description à votre groupe, au sein de laquelle vous mentionnerez vos règles d’utilisation comme une charte (vous pourrez créer un post ancré dans votre groupe avec un rappel des règles si besoin)
  • Ajouter une cover aux bonnes dimensions (801 x 250)
  • Ajouter 3 mots-clés qui permettront aux internautes de vous retrouver plus facilement
  • Ajouter une URL personnalisée à votre groupe

Pour accéder en partie à ces éléments, cliquez sur l’icône à côté de « notifications » dans la zone de la cover. Quand tout est ok, faites une dernière vérification.

Remarque : Pour ne pas inviter des contacts sur un groupe vide, glissez-y quelques contenus au préalable.

Développer votre groupe et découvrez rapidement les intérêts

Ça y est tout est prêt ! Il ne vous reste plus qu’à inviter vos amis sur votre groupe. A présent commencez à interagir, à poser des questions qui vous offriront au passage, plus d’interactions qu’un post collé sur votre timeline. Au fur et à mesure vous constaterez que votre groupe pourra vous apporter beaucoup de réponses sur des questions diverses et variées… et beaucoup plus si vous l’associez à votre business.

Ainsi les intérêts différeront certainement entre une utilisation personnelle et professionnelle de votre groupe. Une marque aurait tout intérêt à se servir des groupes pour y récupérer des informations pertinentes par exemple.

Prenons un cas concret :

Savez-vous qu’une page est l’endroit idéal pour qu’un internaute rédige ses griefs à l’encontre d’une marque ! alors qu’au sein d’un groupe, il échangera avec d’autres personnes sur le fond du problème rencontré avec la marque. Ainsi il serait pertinent pour une marque d’accéder à ces infos… d’où l’intérêt de créer des groupes pour les professionnels, sur des thématiques porteuses. Les infos récoltées sont réellement exploitables pour mener à bien certaines actions.

Un groupe bien géré, vous garantira également quelques bons points sur votre expérience en community management. Apprenez à modérer les contenus diffusés, à ouvrir le dialogue, à temporiser des membres agités et à ne pas faire de distinction entre amis et internautes inconnus… sinon ça pourrait vous discréditer.

En allant plus loin vous pourrez en profiter pour partager vos évènements et rencontrer une partie de votre communauté pour créer du lien. La différence fondamentale avec une page est le manque d’interaction entre les abonnés. On s’adresse à une marque, ou plutôt un community manager qui assure le lien… et de ce fait le dialogue est centré sur la marque. Sur un groupe, tous peuvent intervenir et échanger sur des sujets variés.

Si les marques venaient à créer des groupes, quels avantages y verriez-vous ?

Facebook-Audience-Ads-Reflexemedia

Facebook Ads : Comment créer une audience ?

Créer une audience pour la mise en avant de ses publications

Pour faciliter la mise en avant de vos posts, et rentabiliser ainsi vos campagnes Facebook ads, il est nécessaire de se créer une ou des audiences personnalisées. Vous pouvez chercher à élargir votre audience pour faire connaitre vos contenus, diriger une audience vers votre site internet, assurer la promotion d’une application, voir toucher des clients si vous assurez de la vente ou tout autre chose au travers d’une mise en avant depuis votre page Facebook. Elles varieront en fonction de votre cible et selon vos produits et/ou services.

Plusieurs paramètres seront à définir pour affiner votre cible, ceci afin de rentabiliser au mieux le budget alloué à votre campagne. Le principe est très simple ! il s’agit de s’adresser à une cible très précise si votre publication le requiert. La mise en avant de posts peut être multiple; article à lire, vente de produits/services, service à promouvoir etc…

Le gestionnaire de publicités Facebook Ads permet de tester l’ensemble d’une campagne avant de la valider. Il sera alors intéressant de faire quelques tests et de comparer les résultats obtenus selon les options sélectionnées.

Démarrer la mise en avant de sa publication

Ici nous avons choisi la récente publication d’un article. Pour démarrer, cliquons sur « mettre en avant » en bas et à droite du post.

Post ReflexeMedia

Nous arrivons ensuite sur cet écran qui permet une mise en avant simplifiée. Dans notre notre cas nous souhaitons obtenir plus de réglages.

Mettre-en-avant-sa-publication-ReflexeMedia

Pour accéder aux réglages avancés offerts par Facebook, cliquons en bas à gauche sur la petite roue crantée (à côté de conditions générales) et sélectionnons « options avancées » comme visible ci-dessous :

options avancees

Voici à présent les différentes sections que nous obtiendrons :

1. Engagement avec la publication de la page :

La page sur laquelle vous êtes, est sélectionnée par défaut ainsi que le post que vous avez souhaité mettre en avant. Vous pouvez toujours modifier ces paramètres si vous le souhaitez.

Le nom de la campagne est mentionné par défaut par Facebook, personnalisez-le au besoin.

Engagement ReflexeMedia

 

2. Développer son audience

C’est ici le chapitre qui nous intéresse, et celui grâce auquel on va construire une audience cible.

Voici les différents points sur lesquelles nous pourrons interagir :

  • Lieux
  • Âge
  • Sexe
  • Langues
  • Intérêts
  • Comportements
  • Connexions

Audience-personnalisée-ReflexeMedia

Lieux :

Dans un premier temps, ajuster votre première cible : Le ou les lieux. Par défaut c’est toute la France qui est sélectionné, mais vous pouvez choisir des villes, des régions, adresses etc…

Voici un exemple généré au hasard. A côté des villes vous avez encore la possibilité d’étendre le rayon de votre portée en le personnalisant (minimum 17 km) ou en sélectionnant un choix parmi ceux proposés. Vous pouvez également opter pour « aucun rayon » et limiter la cible à la ville uniquement.

Lieux-personnalises

Au fur et à mesure de vos choix, vous verrez sur la droite de la fenêtre, les modifications apportées avec la portée potentielle. Vous verrez réellement au moment de renseigner votre budget, votre portée réelle face à la portée potentielle.

Attention ! Plus la portée sera élevée, plus le budget à allouer devra être important pour rentabiliser votre campagne. Si vous avez un budget serré, n’élargissez pas inutilement votre audience, sinon vous ne toucherez que quelques centaines ou milliers d’internautes par lieux.

Definition-audience

Age et Sexe

Les internautes qui ont entre tel âge et tel âge, et leurs sexes (hommes, femmes ou les deux) Pas trop difficile ceux-là !

Langues

Définissez ici la ou les langues. A priori le français sauf si vous souhaitez élargir votre campagne à d’autres pays, ou la programmer sur l’étranger (attention une fois encore au budget)

Intérêts

info Facebook : Facebook peut vous aider à atteindre des audiences spécifiques en examinant leurs intérêts, leurs activités, les Pages qu’elles ont aimées et d’autres sujets connexes. Combinez les centres d’intérêt pour élargir la portée de votre publicité.

Faites votre choix depuis le menu déroulant et ouvrer chaque onglet pour affiner.

interets

Les comportements

info Facebook : Touchez les gens en fonction de leurs comportements ou intentions d’achat, utilisations des appareils et plus encore. Certaines données comportementales ne sont disponibles que pour les audiences américaines.

Faites de même avec les comportements, en ouvrant chaque onglet pour ajuster.

Comportements

Connexions

info Facebook : Atteignez les personnes en fonction de leur connexion avec votre Page, application ou évènement. Votre audience sera affinée pour inclure uniquement les personnes ayant cette connexion et répondant également aux autres catégories de ciblage que vous avez sélectionnées.

Ici vous devrez sélectionner ceux qui sont liés ou pas à votre page, voir par connexions avancées en ajoutant des internautes connectés à d’autres pages dont vous êtes au moins l’administrateur.

Connexions

Le Budget

C’est ici qu’on arrive à la partie délicate ! Définir son budget, la durée de sa campagne et l’optimisation

Budget Pub

– Budget : Choisissez un budget au jour le jour ou un budget global total sur la durée de votre campagne

– Calendrier : Si vous optez pour un budget global, choisissez la date de début et de fin de campagne.

– L’optimisation de votre campagne : Plusieurs possibilités avec les explications fournies pour chaque choix

Enagement publication

– La planification de vos publicités : Vous pourrez choisir vos jours et vos heures de publication, mais uniquement si vous avez opté pour un budget global

Planification

Un dernier coup d’œil à notre portée estimée avant de valider l’ensemble

Ici nous constatons que la portée estimée selon nos critères et notre budget, est très inférieure à la portée totale estimée à 5 700 000. C’est alors qu’il faudra revoir chaque point en détail pour optimiser la campagne. Si nous la validons ainsi, elle ne sera pas du tout optimisée, et engendrera une perte de portée énorme. Il serait alors impossible de définir si les personnes touchées, auraient été les bonnes parmi toutes celles non atteintes par notre campagne.

Portee estimee

Créer la publicité

Si tout est ok, il n’y a plus qu’à faire une dernière petite vérification pour s’assurer de ses choix. Cliquer sur « Vérifier la commande » et vous aurez un récapitulatif avant de procéder à la commande.

Vous pouvez également visualiser ce que donnera votre post sur un mobile et dans la colonne de droite sur Facebook.

Creer la pub

Voilà en finalité un outil intégré très complet, et qui permet de tester ses campagnes avant de procéder à un quelconque paiement. Vous pourrez ainsi contrôler vos portées et revoir vos choix au fur et à mesure. Votre audience créée pour votre publication pourra resservir pour d’autres posts à promouvoir.

N’hésitez pas à consulter les aides Facebook pour avoir plus de précisions sur les publicités.

 

Engagement-Twitter

La conversation et l’engagement sur Twitter !

Comment tirer profit de la conversation et de l’engagement sur Twitter ?

Le réseau social à l’oiseau bleu est une formidable plateforme conversationnelle pour les entreprises comme pour les indépendants. Il a mis un long moment avant de s’imposer comme un réseau incontournable en France, mais à présent il est devenu indispensable à toute personne ou société, désireuse de construire son empreinte digitale.
De nombreux internautes se posent régulièrement la question de savoir comment construire une communauté sur Twitter et comment l’engager ! à l’instar des « 10 points pour tirer profit… » je préfère rentrer dans le vif du sujet et aborder la construction d’une communauté.

Construire sa communauté et l’engager sur Twitter

Avant toutes choses, il nécessaire de se spécialiser sur une thématique… et si par hasard vous choisissez la mouvance social media, soyez producteur de contenu plus que relayeur.

1. Produire du contenu

Dans un premier temps il est indispensable de partir d’un support qui sera votre blog, ou un (voir plusieurs) blog collaboratif sur lequel vous participerez. En produisant du contenu, vous allez vous garantir une exclusivité rédactionnelle en apportant votre vision sur l’actualité, et sur le monde du social media en général.

Sachez que de nombreux blogs référents sont ouverts aux rédacteurs comme le Journal du Net notamment mais également de nombreux autres. Il vous appartient de choisir les bons et de tenir une cadence de rédaction qui peut aller de 1 à 2 posts par semaine, surtout si vous démarrez et que vous souhaitez créez rapidement un lectorat qui deviendra votre communauté.

Choisissez des sujets décalés pour aborder ce que d’autres survolent ou ce qui vous semble léger en y apportant de la profondeur. Alterner entre article court et article plus long. Certains préfèrent la lecture diagonale ou être informé brièvement de l’information pour être à jour.

2. Construire sa timeline

Si vous avez un compte Twitter ! ce que je suppose, prenez-le temps d’observer des comptes similaires au vôtre. Regardez comment certains profils interagissent dans la timeline, voir si ils partagent, si ils relaient uniquement leurs contenus etc… Il est à mon sens important  de ne pas se donner une aura et de ne pas hésiter à partager les billets pertinents de vos confrères et/ou de vos followers. En agissant ainsi on pourra vous remercier et vous suivre en retour. C’est le premier niveau d’interaction sur Twitter. Vous pouvez également retweeter ! à la différence d’un relai depuis la source, vous partagez ici directement l’auteur et son post. C’est un principe plus apprécié par certains internautes.

3. Relayer son contenu

Les réseaux sociaux sont très chronophages ! il ne faut pas se laisser prendre par la douce mélodie des notifications et du temps pris à partager votre contenu sur les réseaux un à un. Utilisez des outils comme Buffer, Over-Graph, Sociallymap ou autres… qui permettent le partage de vos articles à heures programmées, et sur plusieurs supports en simultané. Il ne s’agit pas d’automatiser sauvagement mais de rentabiliser le temps à votre disposition. C’est dans un second temps qu’interviendra l’aspect conversationnel.

4. Converser avec ses followers

Il est important d’entretenir un rapport avec sa communauté, ses followers ! N’hésitez pas pour cela, à remercier ceux qui partagent vos contenus et surveillez attentivement vos abonnés qui assurent pour vous de nombreux relais. Ces followers sont le fond de votre viralité, et c’est donc grâce à eux que vous étendez votre expertise. N’hésitez pas à les récompenser par un tweet personnalisé ou un visuel personnalisé à leur attention. C’est pas compliqué et ça marque les esprits… car rare sont ceux qui le font.

Si vous souhaitez entrer dans un aspect conversationnel plus personnel, privilégiez les heures en soirée et ne déviez pas trop de votre ligne professionnelle. Il est plus prudent de se limiter parfois à quelques échanges amicaux que de rentrer dans une tirade sans fin. A ce titre vous pouvez tout à fait créer un compte perso en parallèle, et le signaler en tant que tel en ajoutant compte perso dans votre bio en plus d’un lien vers le compte pro. Vous éviterez ainsi que mélanger les discussions très personnelles à votre compte pro.

Converser avec ses followers, c’est aussi s’intéresser à ce qu’ils diffusent, en posant des questions, des compléments d’infos, en les encourageants sur leur travail etc… ce sont des points sur lesquels on créé de l’engagement. Partager un post en mentionnant que vous avez été sensible au contenu est beaucoup plus engageant. Il s’agit ici de reconnaitre aussi les valeurs de vos confrères.

Tirez profit de sa communauté en augmentant l’engagement

C’est un peu le point sur lequel je souhaitais parvenir. Construire une communauté, partager et relayer… tout le monde sait le faire plus ou moins. Cependant il y a une dimension qui est rarement abordée sur la notion d’engagement ! c’est la rencontre avec sa communauté ou tout au moins certains membres. Ceci afin de créer une soudure et permettre des échanges et des partages plus fréquents.

Comment ?

En créant des petites rencontres locales (autour de vous) vous parviendrez à en savoir plus sur vos abonnés, le simple fait de les connaitre, d’en apprendre un peu plus sur eux, leurs activités etc… sont des points qui vont au delà du simple engagement online. Le offline et un terrain très peu exploité… sans doute encore un maque de temps pour beaucoup mais ne le négligez pas car il est porteur de rencontrer les gens et de créer des liens. Vous verrez que de retour à la maison s’en suivra parfois des partages plus nombreux par simple affinité.

La communication n’a de véritable sens qu’en passant au moins une fois par l’IRL (In Real Life) ! c’est un principe engageant trop souvent négligé et qui apporte d’énormes avantages à tout point de vue.

En Conclusion

Voilà un petit billet qui dresse une vision simple et sans rentrer trop dans les détails. Il faudra retenir les éléments fondamentaux comme le fait de partager aussi les posts de vos confrères, savoir les remercier etc… En sus il ne faudra pas négliger de partir à la rencontre de votre communauté, c’est un levier très puissant si on l’expérimente. D’ailleurs il peut être vu depuis votre blog également, en y invitant vos lecteurs les plus assidus (ils peuvent ne pas être présent sur Twitter parfois).

Ainsi tirez profit de cet engagement et de ces conversations sur Twitter, ils vous amèneront un peu plus loin dans vos liens à tisser avec votre communauté.

Engagez-vous !

 

 

Community-management-condamnation-ReflexeMedia

La condamnation du community management !

La condamnation du community management ! Quand tout devient payant… comment sortir de cette prison ?

Voilà que tout devient payant pour être vu… et le community manager, lui ! risque d’être mis à l’ombre

Animateur de communauté à perpétuité

Community-Manager-condamné

La bonne blague s’esclaffe le community manager ! J’aimerais bien faire un peu autre chose qu’animer dans le fond, car comment vendre la difficulté croissante de l’engagement ? Où cherchez la manne parmi les internautes connectés au réseau des réseaux ? tout devient payant pour être visible, et plus ça va, plus les faiseurs de la pluie et du beau temps du net s’y collent.  Aucun moyen d’être vu sans raquer un minimum, si ce n’est en utilisant intelligemment les réseaux sociaux, et via aussi son propre réseau de connaissances.

Comment ne pas être enfermé à perpétuité dans l’animation de communautés ? Il faut vite sortir de cette spirale avant que tout devienne payant, car les entreprises n’auront pas toute la main prête à dégainer le sou. Et le métier de community manager risque de prendre une claque si on ne se spécialise pas un peu vers le marketing digital et les notions de rentabilité de l’entreprise. Le fun,  c’est périodique et ce n’est pas qualitatif, sauf chez ceux qui maintiennent des gros budgets de communication, et encore ! Combien de temps va tenir l’histoire si on n’a pas de réels clients en face et un minimum de récurrence ? Faire acte de présence, oui mais jusqu’où ?

On voudra peut-être des community managers plus « intelligents », et sans doute avec un réseau personnel conséquent pour tenter un premier pas vers le like amical de bonne guerre (ça s’est vu)… et quoiqu’on en dise c’est omniprésent au quotidien ! Pure hypothèse ? néanmoins à y voir de plus près, la communication online prend et prendra la même direction que le print en terme de budget. Le gratuit commence vraiment à être relégué et les blogs n’adoptant pas de modèle économique qui rapporte au grand Google, se voient déjà peu à peu rétrogradés.

Les solutions restent minimes !

Même si elles existent, elles non plus ne sont sans doute pas gratuites. Il faut relativiser néanmoins car à choisir dans le monde du payant, autant le faire avec intelligence et que ça puisse rapporter un peu de lectorat en maximisant sa présence. C’est aussi ce que tout le monde souhaite, il faut donc être serein et réaliste… il faut écrire, travailler, être un peu créatif et apprendre par l’expérience et les erreurs. Il faut pousser un peu sur les réseaux où le partage est présent comme Twitter. Il faut apprendre à se tisser son réseau avec des profils tournant autour des thématiques abordées, et y privilégier surtout ceux qui assurent du partage en retweetant.

Petite parenthèse quand on cherche dans la gratuité et l’économie substantielle : S’il faut pousser un peu, certains parleront et feront ressortir le spam, le flood et que sais-je encore sur les pratiques marketing et celles assimilées, mais après tout ! si certains préfèrent payer au roi des réseaux de coquettes sommes d’argent pour un ciblage plus que moyen, ça les regarde. Il faudra juste éviter ainsi de crier sur les toits que tout système d’engagement, de gain de fans ou bien de recherche de likes, est bien mieux que de faire comme ceci ou comme cela ! Allons ! un peu de bon sens. Quel est le résultat ? Avez-vous un véritable engagement par la suite ? Vous payez pour des fans ? mais où sont-ils passés ensuite ? vous échanger des likes ? où passent les likeurs ? Où passe tout ce monde ? amis, likeurs de passage… tout est une différence entre gratuit et payant avec les mêmes êtres humains derrière, et le gain est parfois quasi nul ! Seuls les amis restent parfois les plus engagés ! Mais là se glissera aussi la critique.

En clair ! et si on regarde les résultats, ils ne sont pas meilleurs dans un cas ou dans un autre, c’est juste un combat entre le gratuit et le payant et les pratiques pros contre des pratiques jugées parfois inacceptables… bien que nombreux sont ceux qui les utilisent, sans le crier sur les toits !

Travailler sur le long terme… Tout le monde le dit, et à juste titre d’ailleurs…

…mais votre boss, il en pense quoi quand vous lui dites qu’il devra attendre un R.O.I. dans 1, 2 voir 3 ans ? C’est là qu’il faut évangéliser et savoir prendre position.

Les solutions semblent donc alors ailleurs que dans la précipitation… il faut de la patience et travailler sans esprit de compétition. Le manque à gagner se trouve dans l’évangélisation, dans le martèlement, non pas des les pratiques d’acquisition, mais dans la prise de parole pour faire état de la nécessité à travailler en profondeur et sur la durée. Ne pas attendre un résultat du jour au lendemain, sinon on a vite fait d’avoir recours aux stéroïdes du social media ou aux pilules miracles. Elles, qui rapporteront bien plus d’argent au passage à ceux qui se seront engouffrés dans leurs ventes… la critique leur passe au dessus de la tête depuis des lustres. Ils gagnent de l’argent en vous vendant du rêve, et vous, vous trimez ! c’est la triste vérité ! Elle se vérifie dans quasiment tous les domaines du business.

Alors pour sortir de prison…. attendez de purger votre peine dans la patience et vous verrez qu’au bout, vous finirez par émerger si votre travail s’inscrit dans la qualité et la durée

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Comment aborder le contenu à diffuser pour un blog ?

Lancer un blog ! c’est bien, mais c’est pas forcément aussi simple qu’on ne le pense

Une fois le blog en ligne, comment aborder le contenu à diffuser ?

Blog-Reflexemedia

Voilà la question qui revient régulièrement après s’être lancé dans le blogging : Comment trouver le contenu idéal ?  Cependant il devrait normalement y avoir un plan ou une stratégie existante pour nous guider sur vos différents objectifs à atteindre. Parmi ceux-ci la ligne éditoriale à adopter, le lectorat à atteindre et la teneur des contenus à diffuser, et bien entendu comment les diffuser via ses réseaux sociaux entre autre.

Nous allons tenter de répondre à ces quelques questions pour vous aiguiller, et surtout pour ne pas tomber en panne d’inspiration en cours de route. Le contenu, on ne cherche pas à le produire en masse, mais il faut tout de même adopter une cadence pour capter son lectorat chèrement gagné.

Le choix de la ligne éditoriale

Qu’un blog soit professionnel ou « personnel », il doit répondre au minimum à une demande mais surtout à une ligne éditoriale . A ce stade vous l’aurez défini en amont selon votre thématique à mettre en avant. Si j’opte pour la thématique du social media, vous devrez adopter un regard, un point de vue depuis lequel vous rédigerez vos contenus. C’est à ce stade que l’on jugera de votre expertise sur le domaine retenu. Vous devez laisser apparaitre une spécialisation, une expertise qui montre votre expérience et votre vision claire du sujet.

Pour reprendre ce qu’est une ligne éditoriale, en voici une définition succincte :

Pour simplifier au maximum, la ligne éditoriale devra répondre à un ensemble de questions pour atteindre une cible définie.

1. Pourquoi dois-je créer un blog ? – La question fondamentale à laquelle il faudra répondre en premier lieu en intégrant tous les éléments à votre disposition et notamment le temps et la ou les personnes prête(s) à rédiger.

2. A qui s’adressera t’il ? – Ici c’est votre cible, votre futur lectorat

3. Qu’aurais-je à ma disposition ? Temps, hommes (rédacteurs)…

4. Quelle sera la fréquence de diffusion ? Ici vous déterminerez à quelle fréquence vous allez publier vos contenus, une ou plusieurs fois par semaine. Dans tous les cas, visez au minimum un article par semaine pour voir si vous tenez la cadence. Vous pourrez ensuite établir un calendrier, surtout si vous êtes plusieurs rédacteurs.

5. Quels seront les thèmes abordés ? Les thèmes à aborder devront contenir un dénominateur commun à votre activité pour ne pas dévier de votre cible. Vous pourrez définir plusieurs thèmes dans votre menu, mais ils devront respecter votre coeur de métier pour construire votre lectorat et le conserver.

Vous pouvez adopter ici le fameux Q.Q.O.Q.C.C.P. Outre le style de rédaction qui apportera une empreinte reconnaissable, la ligne éditoriale devra bien entendu correspondre à votre entreprise en terme de spécialisation. Êtes-vous dans la communication, le commerce, la logistique… vendez-vous des biens, des services… ?

En clair la ligne éditoriale devra vous ressembler, vous correspondre et mettre en avant votre expertise. N’oubliez pas qu’il n’est recommandé de ne parler que de soi-même, il faut savoir faire ressortir ses atouts intelligemment sans dénigrer qui que ce soit, ou en se mettant en avant.

Comment aborder le contenu ?

Infobésité-ReflexeMedia

C’est souvent lorsqu’on arrive à ce niveau que beaucoup abandonnent, et ce, après seulement quelques articles rédigés. Pourquoi ? Parce qu’aucun objectif n’a été défini en amont, et aussi parce que beaucoup se disent « il faut faire un blog parce que les autres en ont un » Ok ! mais un blog signifie qu’un contenu doit y être diffusé, et si ce point n’est pas respecté, arrêtez-vous tout de suite… avant même de créer quoique ce soit. Il ne s’agirait pas d’investir dans un support et le mettre à l’abandon dans les semaines ou mois qui suivent.

Si vous êtes prêt ! voyons alors quel genre de contenu produire pour tenir la cadence, et diffuser à peu près 2 articles par semaine, soit une centaine de posts par an. Plus vous viserez haut, plus vous devrez être vigilant sur la préparation de vos contenus et sur ce qu’ils renfermeront. Apprenez à alterner des types de contenu et voyez comment user de l’actualité pour rebondir dessus.

Pour démarrer :

1. Préparez 5 à 10 articles avant la mise en ligne définitive de votre blog.

Ne mettez pas en ligne un blog vide de contenu !

En préparant du contenu à l’avance pour le diffuser lors de la mise en ligne, vous allez premièrement offrir un choix de lecture en évitant l’impression d’un blog vide. Vous montrerez de prim’ abord que vous n’êtes pas forcément un débutant. Si vous couplez votre blog à des réseaux sociaux vous aurez ainsi la possibilité de créer un petit calendrier de diffusion via Twitter par exemple. Lors de la publication, vous pourrez espacer de 2/3 jours les dates de vos premiers posts pour annoncer une fréquence de rédaction.

2. Varier vos contenus

La variété des contenus aura pour effet de capter un lectorat plus large selon ce que vous aborderez. Mais pas seulement ! Il faut penser aussi à la mobilité qui grignote du terrain. C’est donc ici qu’il deviendra intéressant d’introduire des micros-contenus (snacking contenu), lorsque vous aurez à diffuser de l’actualité ponctuelle ou frapper une information sur laquelle rebondir.

– Contenu texte (articles)

Ce seront vos premiers contenus et ceux qui attireront principalement le plus gros de votre lectorat. C’est ici qu’il faudra définir une fréquence de publication à raison de 2 posts minimum par semaine (voir un si vous traitez d’articles de fond). Tenez ici la cadence.

– Contenu dossier

Le contenu sous forme de dossier est en général complet et plus profond. Il est en principe étayé par des exemples, des points stratégiques et apporte une vision d’ensemble sur un sujet. Il peut être traité en plusieurs parties pour éviter une lecture trop longue. Un billet comprenant 2000 mots par exemple, est déjà considéré comme relativement long… mais il peut à contrario se lire facilement si le sujet est captivant. Il est possible de créer un slide-share également, et inclure le lien dans un billet qui résumerait l’ensemble. Apporter un contenu par mois de ce type est très enrichissant, et cela pourra apporter une nouvelle audience à la recherche de sujets développés en profondeur.

– Contenu multimédia  

Un contenu multimédia comme les photos, ou mieux les vidéos assureront de la pérennité à votre blog. Une vidéo est régulièrement consultée et peut être couplée à une chaine YouTube, ce qui viralisera vos contenus en vous permettant d’élargir votre audience. Ne négligez pas ce point si vous avez la capacité à produite des vidéos. Les vidéos peuvent par exemple être des tutos, et elles resteront ainsi consultables à tout moment.

Les photos quant à elles sont toujours les bienvenues pour habiller vos posts ou traitées à part au sin d’un portfolio, elles apporteront un plus en offrant un peu de vie à votre blog. Elles peuvent être très personnelles ou bien encore rejoindre votre ligne éditoriale en prenant soin de trouver des illustrations comme des infographies, voir des dessins humoristiques qui apporteront une touche de fun. N’hésitez pas là aussi à en user, voir à mixer les différentes sources de contenus au sein de vos posts.

En conclusion

Vous l’aurez aisément compris, créer un blog c’est déjà un travail ! mais le plus dur reste à faire si on veut assurer sa pérennité et le développer avec un contenu publié régulièrement. Pour y parvenir il est primordial de varier ses contenus pour élargir son audience tout en restant dans sa ligne éditoriale. Mixer le fun et le professionnel est tout à fait envisageable si on en connait les frontières… et je ne parle pas ici de sites de buzz qui sont d’un tout autre genre.

Apprenez à vous connaitre et à rechercher sans cesse de l’inspiration au travers de vos veilles, de votre curiosité et en échangeant beaucoup avec vos connaissances, communautés etc… vous aurez ainsi rapidement des choses intéressantes à raconter avec une vision de votre expertise qui s’accroitra de jour en jour. Si vous tentez l’aventure collaborative, maitrisez-en les contours et soyez à l’écoute en définissant des règles. C’est un autre sujet mais tout autant passionnant.

A vos blogs ! et racontez-nous vos expériences de blogging, votre démarrage, comment votre blog a vécu dans le temps etc…

Community-Management-ReflexeMedia

Pensez sérieusement au community management !

Il est temps de se mettre au community management pour avancer dans le digital !

CM-Reflexemedia

Progresser sur le plan digital demande du temps et de l’investissement en humain. Rédiger du contenu, le diffuser, et suivre les courbes de progression de sa visibilité, sont à eux seuls des points indispensables pour soigner son image de marque et démarrer dane la sphère d’internet. On ne le répétera sans doute jamais assez, mais pensez sérieusement au pôle community management pour votre entreprise, même s’il vous semble que vous maitrisez internet, vous n’aurez pas le temps de tout superviser et de gérer seul votre société sans faire de très gros sacrifices.

Pourquoi le community management est important et doit être mieux compris ?

Avoir un community manager à ses côtés et miser sur son rôle aura pour conséquence de prendre au sérieux l’empreinte digitale de votre entreprise, mais pas que ! Toute entreprise désireuse de se lancer sur internet afin de diffuser son offre de produits et/ou services, nécessitera plusieurs axes à déployer pour parfaire son entrée sur la toile.

En premier lieu il conviendra de définir ses objectifs et d’identifier ses besoins pour y parvenir. Viendra ensuite le développement d’une stratégie pour avoir une ligne de conduite et savoir quelle direction prendre parmi les choix qui s’offriront à vous. Il sera par exemple indispensable d’opter pour les réseaux sociaux qui vous apporteront de la visibilité en rapport de votre expertise… Facebook sera t’il adapté, Twitter répondra t’il à vos exigences ? etc… Toute cette partie sera à travailler conjointement avec votre community manager si vous n’avez pas une grosse structure avec des services communication et/ou marketing. C’est ici que le rôle d’un community manager prendra toute son ampleur.

Il est donc important d’avoir cet atout au sein de votre société, afin de vous guider sur votre stratégie digitale et ensuite de la déployer sur les différents supports retenus. Le community manager pourra ensuite créer du contenu et le diffuser pour démarrer votre présence et vous assurez de la visibilité au fil du temps. Il pourra ainsi suivre l’évolution du travail mis en place et pourra vous conseiller sur des ajustements, et éventuellement sur des actions à mettre en place comme des jeux-concours via Facebook qui vous permettront de gagner vos premiers fans. N’hésitez pas à consulter notre offre à ce sujet : ReflexeMedia.

Comment mesurer un retour sur investissement ?

Le ROI est toujours un sujet épineux à aborder dans le digital, parce que d’une part vous avez des responsables qui cherche à obtenir un résultat rapide, et de l’autre côté des chef de projets ou autres personnes qui ne parviennent pas à mesurer réellement le ROI dans le digital. Pour mesurer un ROI, il est donc impératif de définir des objectifs en amont, et on ne parle pas ici d’objectifs commerciaux ou d’un certain chiffre à réaliser. Il est important de ne pas lier votre community manager à la performance pour éviter une course effrénée au chiffre, qui manquerait de qualifier son travail en privilégiant un résultat coute que coute.

Un ROI ça vaut aussi pour des objectifs de présence, de gain d’abonnés, de fans… sur les réseaux sociaux que vous aurez retenu pour mettre en avant votre expertise.

Exemple :

Le community manager aura pour objectif de rédiger 8 contenus par mois, soit 2 par semaine. A cela s’ajoute leur diffusion via les différents réseaux sociaux avec un objectif de gain d’abonnés que l’on pourrait fixer entre 100 et 200 par mois sur Twitter et peut-être 100 sur Facebook hors actions de jeux-concours jusque-là.

Déterminer une phase d’interaction pour ouvrir le dialogue et rechercher les intérêts de vos fans en les amenant à participer à la vie de votre communauté (Fan page Facebook, Twitter…) En partageant vos posts sur Twitter et sur Facebook, vous pourrez suivre également l’évolution des visites sur votre site et voir comment elles évoluent d’un mois sur l’autre. Voyez si des interactions se font sur d’éventuels Call-To-Action que vous auriez mis en place pour télécharger des livres blancs par exemple ou pour s’abonner à une newsletter. Toutes ces actions et leurs suivis sont tout à fait dans la lignée d’un ROI dans le digital. Si vous atteignez vos objectifs tels que ceux définis en amont, alors votre community manager est rentable et il participera bien à l’évolution de votre entreprise afin de la faire connaitre, et de lui assurer une visibilité sur le terrain du net.

En conclusion

Ne négliger pas le rôle d’un community manager quand vous décidez de faire d’internet un nouveau terrain pour développer votre business, ou tout simplement pour travailler votre présence, la redresser, l’améliorer, la maximiser… il y a beaucoup d’axes possibles à travailler en community management. Il faut bien intégrer que c’est un poste qui consomme du temps et donc de l’énergie, et seul on ne peut parvenir à des résultats qualitatifs sans un appui sur lequel compter pour son développement.

Pensez-y sérieusement ! le community management est la solution à un véritable travail de fond sur internet pour vous développer

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La mobilité et les objets connectés à surveiller !

Dans un monde où tout va très vite, il est de rigueur d’être en veille sur des secteurs très porteurs et qui risquent de modifier les modes de communication… parmi ceux-là : la mobilité et les objets connectés.

Si nous en venons à penser que la mobilité et les objets connectés n’ont pas lien avec le social media, détrompons-nous ! ils risquent fort de bouleverser à nouveau nos modes de communication et par dessus tout notre façon de consommer. Les objets connectés peuvent faire encore figure de gadgets pour certains d’entre-eux, mais si nous resserrons jusqu’aux beacons et i-beacons, ces petits émetteurs risquent bien de changer notre perception sur le business du e-commerce et du commerce tout court. C’est un peu comme si 2 univers opposés par leurs milieux, finissaient par se rejoindre. Si la consommation de produits et/ou services sur le net a explosé, il était peu probable que les commerces de proximité tirent avantage de la situation. Avec l’arrivée de ces petits émetteurs, le business pourra certainement vivre un second souffle… c’est ça le monde connecté !

Mobilité, objets connectés et social media !

Ces univers restent et resteront très liés entre eux dès lors que le net interfèrera et jouera un rôle important dans la communication et la diffusion de contenu. La mobilité a beaucoup d’avantages de par son principe même d’être mobile, on peut aujourd’hui emporter un smartphone et/ou une tablette partout. Il suffit d’un accès WiFi et nous voilà connecté depuis un restaurant, un hôtel, une terrasse de café ou en plein coeur d’un lieu public. Nous pouvons travailler depuis n’importe quel endroit sur la surface du globe, dès l’instant ou un simple réseau WiFi traverse le paysage… nous voilà dans un monde ultra connecté, où il ne manquait plus que des addons (plugins) pour venir se relier à nos outils mobiles.

Les objets connectés nous permettront de rester relier entre nous, avec des outils enregistrant nos performances sportives, nous alertant de faits et gestes, nous conduisant d’un point A vers un oint B etc… ils seront notre quotidien, et avec ça de nouveaux modes de communication se révéleront et auxquels ils nous faudra nous adapter. Les micros-contenus ou snacking-content seront de la partie… et pourquoi pas des modes de jeux-concours simplifiés allant à l’essentiel. Bien que tout parvient à devenir responsive design et adapté à nos mobiles, il reste tout de même à travailler maintenant sur le contenu, et à l’adapter à nos différents écrans aux différentes résolutions. On semble tendre vers le full HD, mais tous ne sont pas encore équipés sur ce format, il reste encore du travail pour renouveler les outils des consommateurs, mais ça viendra avec le temps.

Un univers à surveiller

Nous comprenons ainsi que ce sont les secteurs à surveiller ces prochains mois et ces prochaines années. Ils seront des vecteurs d’embauches à n’en pas douter, car de nombreux critères seront à redéfinir. Développeurs d’applications et community managers  seront des postes clés si on observe les tendances dans le digital. Restons ainsi en veille et formons-nous davantage à ces outils pour prévenir des changements qui vont survenir dans très peu de temps.

Que pensez-vous de tout ce petit monde connecté… est-ce néfaste selon vous ou est-ce ça apporte un réel changement dans nos vies ?

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Facebook vers le tout payant !

Que va devenir Facebook pour le community manager ou le webmarketeur indépendant ?

Devant sans cesse faire face à la baisse du reach organique et avec ça le payant, où va Facebook ? Va t’il devenir un réseau privé, un endroit où Mark jouera un peu plus chaque jour avec les profils qui sont tout de même la raison d’être de son outil ? L’annonce de la fin du like-gating pour le 5 novembre, va avec tout ça en rajouter une couche pour les acteurs du social media … quel attrait va t’il rester pour les profils qui usent du réseau des réseaux ?

Il est clair que Facebook semble prendre la voie du tout-payant ! et je doute fort que ça s’arrange avec le temps. J’imagine que ceux qui ont des portefeuilles bien garnis pestent contre ceux qui ne mettent pas un rond dans la visibilité qu’ils recherchent… et qui eux, réussissaient jusque là à sans doute progresser avec leurs contenus. Simple supposition, mais qui ne serait pas infondée à en juger des écarts qui vont se creuser entre les grosses marques et les petits acteurs du net. Cependant une question demeure sur beaucoup de lèvres; peut-on réellement se passer de Facebook pour gagner en visibilité ? On a envie de dire oui par révolte, mais objectivement parlant où aller pour le remplacer ? Twitter est complémentaire et Google Plus est davantage spécialisé et peut-être encore un peu en retard sur l’attraction qu’il a auprès des internautes. Je n’irais pas jusqu’à dire qu’il est désert ou qu’il va disparaitre, on l’a répéter assez souvent et à ce jeu-là il est plus prudent de dire wait and see !

Facebook vers le tout payant !

C’est donc un fait que Facebook s’oriente peu à peu vers le tout-payant ! Disons que le gratuit ne laisse de place qu’aux partages entre amis, et si il est question de points communs entre nos  centres d’intérêts. Facebook a donc peaufiner de mois en mois, d’années en années son réseau pour l’amener là où il le souhaitait, et surtout après avoir dépassé le stade du milliard d’utilisateur, soit un gros 15% de la population mondiale si on raisonne sur la base d’une personne = 1 profil unique. C’est tout simplement énorme et je ne sais pas si un réseau naissant pourrait y parvenir aujourd’hui.

Ce qui est intéressant dans cette sphère, ce serait de chercher à comprendre comment Facebook peut tenir les consommateurs au centre du réseau, pour conserver l’attrait des marques afin qu’elles communiquent. On sait pertinemment que l’attrait de l’utilisateur lambda s’effriterait si quelques fonctionnalités ne restaient pas à disposition, néanmoins il est entre 2 eaux. Le réseau Facebook n’apporte pas vraiment une plus value pour le consommateur, car si être fan d’une page peut sembler fun, elle ne génère pas un véritable business en terme de ventes directes. Un consommateur ne se renseigne pas forcément chez la marque directement, du fait de son d’objectivité. Il préfère à la la limite les groupes dédiés à un produit ou à une famille de produit, où là il peut obtenir les renseignements auprès de véritables utilisateurs. C’est pourquoi je ne comprends pas très bien pourquoi les groupes ne sont pas plus exploités que ça !

On approche du 5 novembre et à partir de là les acteurs de jeux-concours vont devoir sortir leurs armes pour répondre à la fin du like-gating. Des parades il y en aura, mais est-ce que ça va suffire pour tenir le jeu-concours sous une forme différente. Va t’on davantage se rapprocher du qualitatif au dépend du quantitatif ? Quand un réseau social décide de faire payer sa visibilité, il y a de fortes chances que des plumes soient laissés en route. J’imagine pas très bien une marque qui payerait 2 fois plus pour 2 fois moins de rendement qu’auparavant (j’entends par rendement un résultat chiffré déduction faite du qualitatif) …. c’est ce qui nous est arrivé à nous avec la crise, travailler 2 fois plus pour gagner 2 fois moins.

Le débat est alors ouvert car je n’ai pas de réelle réponse à apporter à ce système du tout-payant, quand par la même occasion des pratiques vont êtres supprimés comme le like-gating.

D’un côté le consommateur, de l’autre la marque ! qui va profiter de quoi ?

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Le community manager doit-il évoluer ?

Le community manager ! ça fait déjà un moment qu’on dit que c’est un métier nouveau, un métier indispensable pour les marques qui communiquent sur le net (cad quasiment toutes) un métier qui va évoluer, un métier qui va se tourner vers l’avenir avec la montée du digital… etc… etc… Bilan ? Est-ce que le community management doit évoluer pour sortir un peu du cadre actuel et se refaire une santé, et attirer vraiment les sociétés en manque d’information sur ce rôle majeur pour les acteurs du net ?

Il est temps que le community management prenne un véritable envol !

Je pense qu’il serait temps que les choses évoluent si on veut voir plus de CDI habiller les jobboards de la toile ! Pour l’instant c’est maigre et on n’ose presque plus prendre connaissance d’une annonce, qui parfois tente même de dissimuler au postulant qu’il s’agit d’un stage. Fini de raconter aussi que le stagiaire pourra se voir confier un vrai poste en fin de mission… Les stagiaires semblent bien plus faire le bonheur des startups, qui n’ont que quelques euros à verser au bon samaritain du net ! Pour le reste passez votre tour, ou sinon armez-vous de patience, et soyez prêt avec un solide bagage ! Comment ça vous n’avez pas de bagage ! vous démarrez le métier et vous ne justifiez pas de 5 ans d’expériences minimum ? mais pourquoi donc persévérez alors ?

Peut-on rire de cela ? j’en doute fort si on se plait à être sérieux 5 minutes. Pourquoi avoir fait tant de tapage autour d’un métier qui peine à être reconnu dans notre pays, qui semble même être excommunié par la reconnaissance.

Alors oui ! le community management doit évolué si il ne veut pas perdre des plumes en route, et à ce titre il devrait profiter du décollage en trombe de la mobilité, et se laisser porter vers de nouveaux cursus florissants à la porte des grandes écoles. Est-ce là le mieux que l’on puisse espérer ? A moins de se lancer comme un bon indépendant dans une profession qui en recense déjà un bon paquet ! C’est certes une belle aventure avec un cap à surmonter, et si l’évolution du métier s’apprend ainsi plus facilement an mode entrepreneur, il ne faut pas négliger cette voie.

Vers quelle direction faire évoluer le community management ?

Si on observe un peu les tendances, les nouvelles technologies et les marques qui réinventent la communication, on aura ici un panel suffisamment large d’idées pour voir où peu aller le community management pour évoluer, ou au moins se spécialiser autour d’une discipline.  La mobilité est un de ces vecteurs porteur pour le community management, et j’ai eu l’occasion d’en parler à plusieurs reprises pour monter qu’il y a un véritable potentiel dans les contenus d’un nouveau genre, le marketing mobile et les actions autour de l’évènementiel. Rien n’empêche le community manager de se forger une e-réputation, de saisir sa plume et de montrer sa spécialité, ses idées, partager sa vision du métier et plus encore le vivre par passion en le transmettant à d’autres. On estime qu’un community manager sait au minimum rédiger ! et à ce titre je trouve dommage que beaucoup n’utilisent pas ce talent pour partager. Si il y a bien un moment où faire état de son métier, c’est au travers de l’écrit au sein d’un blog qu’il soit collaboratif ou personnel. C’est un terrain d’entrainement, une formation et en même temps un moyen d’expression apprécié des recruteurs.

Pour reprendre il est donc essentiel que le community manager évolue… non pas en compétences pour en ajouter d’autres ! mais plutôt en cherchant la spécialisation, à la vue des nouvelles tendances qui pointent le bout de leur nez ! La mobilité, c’est un fait établi que ce sera un marché porteur et où il y aura des recrutements ! il faut être positif et y croire, sinon à quoi bon poursuivre. Maintenant que le community manager tend de plus en plus vers le marketing digital, il est aussi temps pour les premiers CM de rééquilibrer ses compétences. Pratiquer des outils dédiés aux métriques et apprendre un peu plus le ROI sur des actions digitales, aideront certainement à avoir un discours plus aiguisé. En clair même si le CDI n’est pas là, il faut continuer à se former, à apprendre et à réseauter pour faire circuler son CV.

La direction semble donc être la mobilité, le marketing mobile et donc les contenus adaptés aux smartphones. Il y a certainement d’autres pistes, mais voici les évolutions possibles.

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Les réseaux sociaux sont-ils dépassés ?

Etat des réseaux sociaux

Depuis sa création en 2004 Facebook est devenu aujourd’hui le maitre incontestable des réseaux sociaux. Est-il pour autant indétrônable en terme de fonctionnalités ? Si dépasser le milliard d’abonnés a fait de lui une plateforme où on échange volontiers ses contenus ; photos, articles de blogs, vidéos, etc… nombreux sont les utilisateurs qui voudraient revenir à des outils plus spécialisés, et dédiés en particulier à un univers.

C’est ici qu’interviennent les réseaux sociaux et/ou outils de niche, où l’optimisation est généralement au rendez-vous pour intéresser le passionné ou celui qui a quelque chose à apporter pour être lu/vu. On attire par exemple l’utilisateur au travers d’une solution, lui permettant de créer à la volée et de pousser la créativité sans avoir recours à des outils supplémentaires. A ce stade, il a son profil via cette solution où il peut recevoir des commentaires, des avis et échanger avec sa communauté… Facebook ne devient plus alors qu’un relai pour ses créations. Nous verrons plus bas un exemple concret sur un domaine bien précis. Les maitre-mots au travers de ces nouveaux réseaux couplés souvent à des outils, sont la simplicité d’utilisation, des fonctionnalités essentielles à l’utilisateur et le partage bien entendu.

Cependant il reste que Facebook joue un rôle important ; permettre de faire connaître ces nouveaux horizons aux internautes. Le partage étant la clé de voute de toute la toile,  même s’il est un fait qui se vérifie : ce n’est plus totalement gratuit de garantir sa visibilité, ne serait-ce qu’auprès de ses contacts. Si le réseau maitre nécessite un passage à la caisse pour s’assurer un droit de regard, il est possible que de nouveaux réseaux apparaissent sur des modèles moins contraignants, avant de basculer sur un modèle économique rentable. C’est purement hypothétique mais ça semble largement possible.

C’est ainsi que les réseaux sociaux peuvent rapidement devenir dépassés; non pas qu’ils disparaitront car le partage est leur assurance… mais qu’ils ne deviendront plus que des plateformes de relai en reléguant le social au second plan. Entendons par là que le dialogue et l’échange entre plusieurs profils pourraient s’amoindrir. Il y a d’ailleurs beaucoup de startups qui recherchent à se différencier de Facebook au travers des outils qu’ils tentent de développer, et ce pour relancer un côté social qui se perd. Les groupes pouvaient y palier mais ils sont encore relativement éloignés des forums que l’ont connait.

Seulement voilà ! Que se passe t’il ailleurs ? 

Voici donc un bref état de ce qu’il en est des réseaux sociaux. Et pour en revenir à notre titre ; est-ce que les réseaux sociaux vont être dépassés ? Il nous faudrait opérer un virage oculaire et sortir un peu du social media tel qu’on le connait simplement. La révolution pourrait venir alors du côté des objets connectés, mais quelle relation avec les réseaux sociaux me direz-vous ? Eh bien à y regarder de plus près, rien que le terme « connecté » nous laisse entrevoir une nouvelle forme de relation avec nos amis, nos contacts… et donc de nouveaux modes de partage.

Sport connecté

Un domaine qui semble bien tirer son épingle du jeu est le sport, voilà le domaine que je voulais précisément évoquer. Nombre d’objets connectés sont liés au milieu sportif, et le simple fait de pouvoir échanger ses performances, relever des défis, tout en ayant rejoint une communauté dédiée nous montre que l’échange et le partage tendent de nouveau à rapprocher des personnes rattachées à un univers ou à une niche. Au milieu de tout cela se positionne l’immensité du terrain de jeu ; l’extérieur, et à partir de là nous revenons à la base d’un contact réel qui n’est plus « virtuel ». Rester derrière son clavier peut sembler déjà révolu avec ce qui arrive… d’une part parce qu’il y a une migration d’usage de l’ordinateur au mobile, et de deux, parce que les objets connectés nous détachent d’un cloisonnement pour retrouver ses amis IRL, afin de mesurer ses performances physiques dans notre exemple.

Alors certes le sport n’est pas le seul vecteur commun qui rapproche, mais c’est un bel exemple qui montre que de nouveaux horizons sont encore à explorer au travers des connexions entre amis. À ce titre on socialise un univers précis, pour rassembler une communauté de passionnés au travers d’un outil développé par un tiers. En même temps les possibilités restent nombreuses et si le sport outdoor ne vous correspond pas, il y a encore le domaine du jeu vidéo avec ses consoles équipées de caméras aux capteurs de mouvements. La Wii avait très bien exploré le domaine avec des jeux de sports, où courir sur place dans son salon ne semblait pas vraiment ringard, car le concept avait plutôt été bien accueilli. La XBOX et la Playstation avaient de leur côté répliqué avec leurs formules, mais trop peu de jeux exploitaient réellement la détection des mouvements.

Ce n’est ici qu’un exemple, mais si on pousse la réflexion avec le temps qui est un facteur qui se consume rapidement, les internautes ont parfois besoin de se recentrer sur leurs passions pour y retrouver des semblables et partager sur des thématiques précises. Les réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter ou Google Plus pourraient devenir pour certains des espaces de second plan.

En conclusion

Pour conclure il est clair que les usages changent, les échanges évoluent et semblent se  rattachés à des domaines spécifiques pour s’installer dans la durée au travers d’une passion. Ceci implique l’étude de l’engagement sous un nouvel angle, mais même si on peut dire que les réseaux sociaux peuvent être dépassés en quelque sorte, ils resteront néanmoins des tremplins pour véhiculer ces nouveaux échanges, ce qui est très souvent perçu comme leur vocation première en lieu et place d’un dialogue entre profils. La différence résidera alors dans de nouveaux intermédiaires, au travers des objets connectés. Bien entendu d’autres exemples sont à ajouter au sport, mais cet exemple rassemble de nombreux paramètres pour faire comprendre le principe. Le fait simple de monter que la communauté se rencontre à l’extérieur et qu’elle n’est pas principalement basée sur un contenu, mais un acte sportif.